Pascal Légitimus vole au secours des Arméniens du Haut-Karabagh

On le sait Antillais, depuis qu’il campe les mythiques personnages des sketches des Inconnus aux côtés de ses compères Bernard Campan et Didier Bourdon. On sait moins que Pascal Légitimus est aussi d’origine arménienne.

Sa mère, Madeleine Cambourian, décédée quand il avait 15 ans, était une couturière de théâtre française d’origine arménienne. Et cette double identité « Caucase-cocotier », l’homme qui a fait pleurer de rire des millions de téléspectateurs, la revendique.

Lorsque l’agression azéro-turque sur le territoire arménien du Haut-Karabagh (« Artsakh » en langue arménienne) a éclaté en septembre 2020, l’humoriste n’a plus ri.

Nourri dans la culture arménienne - il parlait arménien étant enfant - il a décidé de parler du sujet, de participer à faire connaître au monde l’injustice flagrante dont est victime son peuple, première nation chrétienne du monde.

Ce conflit s’est soldé par un cessez-le-feu en forme d’humiliation pour la population arménienne, dans laquelle elle a dû céder plus des deux tiers de son territoire historique et culturel, couvert d’églises et de monuments dont certains remontent aux premiers siècles de la chrétienté.

Petit à petit, la population arménienne est revenue sur les territoires d’Artsakh demeurés libres. Les habitants de Chouchi, la capitale culturelle tombée aux mains azéries, se sont pour l’essentiel déplacés à 15 km de là, dans la capitale Stepanakert.

Mais ces populations ont absolument tout perdu et tout est à reconstruire.

Le 28 mai prochain, Pascal Légitimus parraine une soirée de soutien aux habitants du Haut-Karabagh, organisée par l’association Espoir pour l’Arménie. En présence de nombreux artistes : Glorious, Dan Luiten, Anaïd B. (participante de The Voice), Lévon Minassian (maître international du doudoug), et de nombreuses autres personnalités, cette soirée vise à présenter la situation sur place et les projets d’aide à la population.

Pour plus de renseignements sur cette soirée, nous vous invitons à cliquer ici.

Pascal Portoukalian

Crédit image : Creative Commons / Wikimedia